L'Herpès est une maladie virale chronique responsable d'éruptions cutanées récidivantes. Cette maladie, sous quelque forme que ce soit, ne peut jamais être totalement guérie pour le moment et impose donc au porteur de prendre des précautions, y compris en dehors des crises (il reste potentiellement contagieux).

Actu Herpès

Voici les dernières informations liés à l'herpès sur Internet :

«Les nominés de l'édition 2008 de 'l'Inventeur européen de l'année' ont mis au point des inventions réellement révolutionnaires», commente Günter Verheugen, vice-président de la Commission européenne. «Elles démontrent la force et la compétitivité de l'Europe en matière d'innovation.» Le prix «Oeuvre d'une vie» a été décerné au chercheur belge Erik De Clercq de l'université de Louvain, pour ses travaux sur le traitement de maladies à virus telles que le VIH, l'hépatite B et l'herpès. Ses médicaments innovants simulent la forme des blocs de base de l'ADN.Les virus les utilisent afin de recopier leur propre matériel génétique,empêchant ainsi la multiplication du virus. L'équipe de Louvain a mis au point certains des premiers médicaments contre le virus du SIDA, ainsi qu'un traitement «cocktail» associant jusqu'à quatre médicaments.Auparavant, on n'utilisait qu'un seul médicament à la fois.

«Beaucoup d’animaux marins ont le corps mou, alors leurs principales défenses contre la prédation et la compétition sont chimiques», a indiqué hier, au congrès de l’Acfas, Annie Mercier, professeure en sciences de la mer à l’Université Memorial, à Terre-Neuve. Pour cette raison (entre autres), dit-elle, les organismes marins produisent de nombreuses substances pouvant avoir un intérêt médical.Cette gamme est d’autant plus large, poursuit Mme Mercier, que les océans abritent une biodiversité qu’on a longtemps sous-estimée. Sur les 38 grandes catégories d’êtres vivants connus (les phylums), 19 sont exclusivement aquatiques, contre une seule qui est exclusivement terrestre, le reste étant en quelque sorte «amphibie».Les efforts de recherche ont permis jusqu’à maintenant de découvrir des milliers de nouvelles molécules aux usages variés. Par exemple, illustre Mme Mercier, une espèce d’éponge nous a donné la spongothymidine, dont on a dérivé l’AZT, un médicament utilisé pour combattre le sida, l’ara-A, efficace contre l’herpès, et l’ara-C, utilisé dans le traitement de la leucémie.

La revue Science et Vie de mars 2008 (p. 90) indique qu’un rétrovirus « tapi dans notre ADN depuis des millénaires » serait responsable de la sclérose en plaques. Toutes nos cellules contiennent des séquences rétrovirales endogènes (ERV). Ces séquences étaient classées autrefois comme faisant partie de « l’ADN-poubelle » (97 % du génome) mais elles sont toujours activables par certaines conditions de dégradation du terrain. Ces codages parasites représentent 8 % du génome : ils sont donc presque 3 fois plus nombreux que les codages utiles (codants) de notre ADN ! La voie de la prévention consiste évidemment à éviter les cofacteurs connus pour activer ces séquences. Sinon, il reste possible de mettre au point des anticorps permettant de bloquer l’activation de ces protéines pathologiques, dont la recherche actuelle montre qu’elles peuvent concerner, outre la sclérose en plaques, la maladie d’Alzheimer, l’herpès, le cancer, etc.